4 000 postes supprimés, cela représente près de 10% des effectifs de Pôle Emploi, qui disparaitraient sur les trois prochaines années. L'information sortirait de la bouche de Jean Bassères, le directeur général de Pôle Emploi, lors d'une convention managériales il y a quelques semaines. La baisse du nombre de demandeurs d'emploi explique cette réduction des effectifs, et le nombre de postes supprimés pourrait même être plus important si la croissance permet de sortir encore plus de chômeurs des listes de Pôle Emploi.
Pôle Emploi aurait comme objectif de réaliser des économies de l'ordre de 4 milliards d'euros entre 2018 et 2022. Un but qui ne peut se réaliser qu'au travers de réduction d'effectifs… Du côté des syndicats, c'est l'inquiétude qui domine. Selon la CFDT, la baisse du chômage ne signifie pas forcément une diminution de la charge de travail : « il y a une forte hausse des demandeurs d'emploi cumulant une activité partielle et une allocation ». Les chômeurs dans ce cas sont d'ailleurs en progression, alors que le chômage de la catégorie A (personnes n'ayant jamais travaillé) est en recul au premier trimestre.
La direction assure qu'aucune décision n'a été prise encore, mais ce bruit de couloir ressemble à un ballon d'essai pour mesurer la réponse à d'éventuelles suppressions d'emplois. Un comité central d'entreprise aura lieu le 24 mai durant lequel cette question sera abordée.
Pôle Emploi aurait comme objectif de réaliser des économies de l'ordre de 4 milliards d'euros entre 2018 et 2022. Un but qui ne peut se réaliser qu'au travers de réduction d'effectifs… Du côté des syndicats, c'est l'inquiétude qui domine. Selon la CFDT, la baisse du chômage ne signifie pas forcément une diminution de la charge de travail : « il y a une forte hausse des demandeurs d'emploi cumulant une activité partielle et une allocation ». Les chômeurs dans ce cas sont d'ailleurs en progression, alors que le chômage de la catégorie A (personnes n'ayant jamais travaillé) est en recul au premier trimestre.
La direction assure qu'aucune décision n'a été prise encore, mais ce bruit de couloir ressemble à un ballon d'essai pour mesurer la réponse à d'éventuelles suppressions d'emplois. Un comité central d'entreprise aura lieu le 24 mai durant lequel cette question sera abordée.